Le peuple de Dieu, sortant d’un grand péril, reconnaît qu'il n'a pas été sauvé par sa force mais par la puissance miséricordieuse de son Dieu ; il retrace le danger auquel il a échappé.
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| 1 | Israël peut le dire maintenant : Sans le Seigneur présent dans le danger, | 
| 2 | Sans le Seigneur qui nous a protégés, Quand tant de gens vinrent comme un torrent Pour nous meurtrir et pour tout ravager. | 
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| 3 | Nous allions être engloutis vifs par eux, Vu la fureur ardente des pervers. | 
| 4 | Alors les eaux nous auraient recouverts ; On aurait vu leur flot impétueux Nous entraîner sous elles à lʼenvers. | 
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| 5 | Par-dessus nous, leurs gros et forts torrents Auraient déjà passé et repassé. | 
| 6 | Loué soit Dieu ! car il nʼa pas laissé Son peuple élu tomber entre leurs dents Pour le manger comme ils avaient pensé. | 
| — 4 — | |
| 7 | Comme lʼoiseau se dégage des nœuds De lʼoiseleur, nous avons échappé, Rompant le lacs qui nous eut attrapéa. | 
| 8 | Notre secours est dans le nom de Dieu, Le Créateur de la terre et des cieux. | 
a Le lacs : le lacet, le piège de l'oiseleur.