« L’Eternel, ton Dieu, ramènera aussi les captifs et aura compassion de toi ; il te rassemblera de nouveau d’entre tous les peuples parmi lesquels l’Eternel, ton Dieu, t’avait dispersé. »
Le peuple de Dieu peut, hélas ! se vendre pour être captif du péché. C’est un fruit amer procédant d’une racine très amère. Quel esclavage, que celui d’un enfant de Dieu vendu au péché, dans les chaînes de Satan, et privé de sa liberté, de sa puissance dans la prière, de sa joie en son Dieu ! Prenons garde de ne pas tomber dans une semblable servitude ; mais, si peut-être nous y sommes engagés, ne désespérons pas. Nous ne pouvons pas rester captifs à toujours. Le prix payé par Jésus pour notre rachat est trop élevé pour qu’il nous laisse aux mains de l’ennemi.
Mais le chemin de la liberté est : « Retourne à l’Eternel ton Dieu. » Là, où nous avons trouvé une première fois le salut, nous le retrouverons une seconde : au pied de la croix, en confessant notre péché. Ensuite, « écoutons la voix de l’Eternel notre Dieu, de tout notre cœur et de toute notre âme, en tout ce qu’il commande, » et notre esclavage cessera. L’esprit abattu et la tristesse de l’âme s’évanouissent, on l’a vu souvent, aussitôt que nous quittons nos idoles et que nous nous inclinons avec soumission devant le Dieu vivant ; Pourquoi rester captifs ? Reprenons sans tarder notre droit de cité en Sion, et que le Seigneur nous ramène de l’exil.