20 siècles avant J.-C.
En faveur de Sodome.
Abraham se tint encore devant l’Éternel et dit : Feras-tu périr même le juste avec le méchant ? Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville, les feras-tu périr ainsi ? Ne pardonnerais-tu point à la ville, à cause de cinquante justes, s’ils y étaient ? Il ne sera pas dit de toi que tu fasses mourir le juste avec le méchant, et que le juste soit traité comme le méchant. Non, cela ne sera pas dit de toi. Celui qui juge toute la terre, ne fera-t-il point justice ? Et l’Éternel dit : Si je trouvé en Sodome cinquante justes dans la ville je pardonnerai à tout le lieu pour l’amour d’eux. Et Abraham répondit, disant : Voici, maintenant j’ai pris la hardiesse de parler au Seigneur, bien que je ne sois que poudre et que cendre. Peut-être en manquera-t-il cinq des cinquante justes ; détruiras-tu toute la ville, pour cinq qui manqueront ? Et il lui répondit : Je ne la détruirai point, si j’y trouve quarante-cinq justes. Et Abraham continua de lui parler en disant : Peut-être ne s’en trouvera-t-il que quarante ? Et il dit : Je ne détruirai point la ville à cause de ces quarante. Et Abraham dit : Je prie le Seigneur de ne s’irriter pas, si je parle encore : Peut-être s’en trouvera-t-il trente ? Et il dit : Je ne la détruirai point, si j’y en trouve trente. Et Abraham dit : Voici maintenant, j’ai pris la hardiesse de parler au Seigneur : Peut-être s’en trouvera-t-il vingt ? Et il dit : Je ne la détruirai point à cause de ces vingt. Et Abraham dit : Je prie que le Seigneur ne se fâche point ; je parlerai encore une seule fois : Peut-être s’y en trouvera-t-il dix ? Et il dit : Je ne la détruirai point à cause de ces dix.