« Il ne demeurera rien de cet interdit en ta main, afin que l’Eternel revienne de l’ardeur de sa colère, et qu’il te fasse miséricorde, et qu’il ait pitié de toi, et qu’il te multiplie, comme il a juré à tes pères. »
Israël devait conquérir les villes païennes et détruire tout le butin, regardant ce qui avait été souillé par l’idolâtrie comme un interdit que le feu devait consumer. C’est avec la même rigueur que le chrétien doit traiter les péchés de toute nature. Nous ne devons laisser subsister quoi que ce soit de coupable. C’est une guerre à mort au mal, quelle que soit sa nature, et sous quelque forme qu’il affecte l’âme, le corps ou l’esprit. Cet abandon du mal, nous ne le regardons point comme un mérite au pardon, mais comme le fruit de la grâce de Dieu, fruit qui ne peut ni doit manquer en aucun cas. Lorsque nous en arrivons à n’avoir aucune complaisance pour nos péchés, c’est alors que Dieu nous fait éprouver sa miséricorde ; et quand nous sommes irrités contre le mal, Dieu cesse d’être irrité contre nous.
Quand nous multiplions nos efforts contre l’iniquité, Dieu multiplie aussi ses bénédictions. Le secret pour croître dans la paix et la joie en Christ, c’est l’obéissance à cette parole : « Il ne demeurera rien de cet interdit en ta main. » Seigneur, purifie-moi de tout péché en ce jour ! La miséricorde, la compassion, la prospérité et la joie seront la part certaine de ceux qui rejettent le mal résolument et avec fermeté.