9e siècle avant J.-C.
Consécration du temple de Jérusalem.
Salomon se tint devant l’autel de l’Éternel, en la présence de toute l’assemblée d’Israël, et tenant ses mains étendues vers les cieux, il dit : O Éternel, Dieu d’Israël, il n’y a point de Dieu semblable à toi dans les cieux en haut, ni sur la terre en bas ; c’est toi qui gardes l’alliance et la miséricorde envers tes serviteurs qui marchent devant ta face de tout leur cœur ; maintenant, ô Éternel, Dieu d’Israël, tiens à ton serviteur David, mon père, ce que tu lui as promis.
Mais serait-il vrai que Dieu habitât sur la terre ? Voilà, les cieux, et même les cieux des cieux ne te peuvent contenir, combien moins cette maison que j’ai bâtie ? Toutefois, ô Éternel mon Dieu, aie égard à la prière de ton serviteur et à sa supplication, pour entendre le cri et la prière que ton serviteur t’adresse aujourd’hui ; c’est que tes yeux soient ouverts jour et nuit sur cette maison, qui est le lieu dont tu as dit : Mon nom sera là pour exaucer la prière que ton serviteur fait en ce lieu. Exauce donc la supplication de ton serviteur et de ton peuple d’Israël, quand ils te prieront en ce lieu ; exauce-les du lieu de ta demeure, des cieux ; exauce et pardonne.
Quand quelqu’un aura péché contre son prochain, et qu’on lui aura déféré le serment pour le faire jurer, et que le serment aura été prêté devant ton autel, dans cette maison ; exauce-les, toi, des cieux, exécuté ce que portera l’imprécation du serment, et juge tes serviteurs en condamnant le méchant, et en lui rendant selon qu’il aura fait, et en justifiant le juste, et en lui rendant selon ta justice.
Quand ton peuple d’Israël aura été battu par l’ennemi, parce qu’ils auront péché contre toi ; si ensuite ils se retournent vers toi, en réclamant ton nom, et en te faisant des prières et des supplications dans cette maison, exauce-les, toi, des cieux, et pardonne le péché de ton peuple d’Israël, et ramène-les dans la terre que tu as donnée à leurs pères.
Quand il y aura de la famine au pays, ou de la mortalité ; quand il y aura de la brûlure, de la nielle, des sauterelles et des vermisseaux ; même quand les ennemis les assiégeront jusque dans leur propre palais, ou qu’il y aura quelque plaie, ou quelque maladie ; quelque prière et quelque supplication que te fasse quelque homme que ce soit de tout ton peuple d’Israël, selon qu’ils auront connu chacun la plaie de son cœur, et que chacun aura étendu ses mains vers cette maison ; alors exauce-les des cieux, du domicile arrêté de ta demeure ; pardonne, et agis, et rends à chacun selon toutes ses œuvres, parce que tu auras connu son cœur ; car tu es le seul qui connaisses le cœur de tous les hommes ; afin qu’ils te craignent tout le temps qu’ils vivront sur la terre que tu as donnée à nos pères.
Écoute aussi l’étranger qui ne sera pas de ton peuple d’Israël, mais qui sera venu d’un pays éloigné pour l’amour de ton nom. (Car on entendra parler de ton nom qui est grand, et de ta main forte et de ton bras étendu.) Quand donc il sera venu, et qu’il te priera dans cette maison, exauce-le des cieux, du domicile arrêté de ta demeure, et fais tout ce que cet étranger t’aura prié de faire, afin que tous les peuples de la terre connaissent ton nom, pour te craindre, comme ton peuple d’Israël, et pour connaître que ton nom est invoqué sur cette maison que j’ai bâtie. Quand ils auront péché contre toi (car il n’y a point d’homme qui ne pèche), et qu’étant en colère contre eux, tu les auras livrés entre les mains de leurs ennemis, et que ceux qui les auront pris, les auront menés captifs en pays ennemi, soit loin, soit près ; si, dans le pays où ils auront été menés captifs, ils reviennent à eux-mêmes, et si, se repentant, ils prient au pays de ceux qui les auront emmenés captifs, disant : Nous avons péché, nous avons fait iniquité, et nous avons agi perfidement ; alors exauce des cieux, du domicile arrêté de ta demeure, leur prière et leur supplication, et maintiens leur droit ; que tes yeux soient ouverts à la prière de ton serviteur et à la supplication de ton peuple d’Israël, pour les exaucer dans tout ce qu’ils te demanderont en criant à toi.