Premier siècle
Lettre aux Corinthiens.
… Ah ! revenons à la vocation sainte à laquelle nous avons été appelés. Ayons désormais d’humbles sentiments de nous-mêmes ; quittons toute enflure, toute aigreur. Marchons dans la voie que nous a tracée Jésus-Christ, notre Sauveur, notre protecteur et l’appui de notre faiblesse. C’est par lui que nous osons porter nos regards jusqu’aux cieux ; par lui que nous contemplerons un jour, face à face, l’Etre tout saint et tout pur. C’est par lui que nos yeux ont été ouverts à la vérité ; par lui que notre esprit, obscurci auparavant sous d’épaisses ténèbres, s’est comme renouvelé en la présence de son admirable lumière. Demeurons-lui fermement unis ; et que chacun reste paisiblement dans le rang qui lui a été assigné par sa grâce. Que le riche fournisse à la subsistance du pauvre, et que le pauvre bénisse Dieu de ce qu’il a placé près de lui un protecteur qui pourvoit à ses besoins. Que le sage montre sa sagesse, moins par ses paroles que par ses œuvres. Que celui qui est humble se garde bien de se donner pour tel, mais qu’il attende qu’un autre rende justice à ses sentiments modestes ; car c’est du Seigneur que nous tenons toutes choses, et c’est à lui que nous devons rendre grâces de tout.