[1] Beaucoup de mémoires composés alors par des écrivains anciens et ecclésiastiques d'un zèle vertueux sont encore conservés jusqu'à maintenant par nombre de gens. Voici ceux que nous avons connus : les commentaires d'Héraclite sur l'Apôtre, ceux de Maxime sur cette question qui fit tant de bruit chez les hérétiques : D'où vient le mal et que la matière est créée, ceux de Candide Sur l'Hexaméron, ceux d'Apion sur le même sujet, pareillement ceux de Sextus Sur la Résurrection, et un autre traité d'Arabien, et d'une foule d'autres dont nous ne pouvons pas déterminer l'époque dans un écrit, ni indiquer l'objet du récit ; enfin un grand nombre d'autres auteurs encore dont il nous est impossible de citer les noms, dont les livres sont venus jusqu'à nous, et qui sont eux-mêmes orthodoxes et ecclésiastiques, comme en témoigne l'exposition qu'ils font chacun de la divine Écriture, mais qui demeurent inconnus pour nous parce que ces ouvrages ne portent pas le nom de leurs auteurs.