« Je le mettrai en une haute retraite, parce qu’il connaît mon Nom. »
Est-ce à moi que le Seigneur s’adresse ainsi ? Oui, si je connais son Nom. Béni soit Dieu, ce Nom ne m’est pas étranger. Je l’ai éprouvé et je l’ai connu ; c’est pourquoi je m’assure en lui. Je connais son nom comme celui d’un Dieu qui hait le péché, car j’ai appris par la puissance convaincante de son Esprit, qu’il ne pactise pas avec le mal. Mais je l’ai aussi connu en Jésus-Christ comme le Dieu du pardon, car il m’a enlevé toutes mes transgressions. Son nom est fidélité, et je le connais comme tel, car il ne m’a jamais abandonné, quoique mes peines se soient multipliées. Cette connaissance est un don de sa grâce, et pour cette raison même, le Seigneur nous accorde une autre grâce, celle de nous placer dans une haute retraite. C’est bien là grâce sur grâce. Si nous gravissons les hauteurs, notre position peut devenir dangereuse. Mais si c’est le Seigneur qui nous y place, cette position sera sûre. Il peut le faire en nous accordant une grande activité, une expérience consommée, le succès dans notre service, la direction même d’une œuvre.
S’il ne le fait pas, il peut nous mettre quand même, en une haute retraite par une communion intime avec lui, par une vue intérieure claire, une sainteté triomphante, une anticipation joyeuse de la gloire éternelle. Quand Dieu nous conduit dans ces lieux élevés, Satan ne peut pas nous en faire descendre. Que le Seigneur nous accorde cette grâce dès ce jour !