Mon puissant Protecteur, pendant tout mon voyage, Conduis-moi par ta grâce, ouvre sur moi tes yeux ; Fais tenir près de moi tes anges glorieux ; Et de tous accidents garantis mon passage. La course de ma vie est un pèlerinage, Et je suis étranger en ces terrestres lieux. Fais, Seigneur, qu’y vivant en citoyen des Cieux, Je marche incessamment vers ton saint héritage, Mais hélas ! sur la mer où je vogue ici-bas, Le monde et le péché, l’enfer et le trépas, Contre moi conjurés, de me perdre ont envie. Mon Sauveur ! je ne puis sans toi gagner le port ; Sois pour moi le chemin, la vérité, la vie, Contre l’égarement, le mensonge et la mort. |
5 : Toute cette vie ne nous doit être que comme une hôtellerie à un voyageur, et non comme une maison à celui qui y fait sa demeure. (St. Augustin) 8 : Le pied de l’âme est son amour. L’âme se meut par l’amour vers son objet, comme vers un lieu où elle tend. (St. Augustin) 9 : Dans le courant de ce siècle, tu flottes plutôt parmi les orages et les tempêtes, que tu ne marches sur la terre. (St. Bernard)