David contemple la sagesse de Dieu, son art merveilleux qui apparaît dans la création, en particulier dans la structure du corps humain, et en conclut que rien ne peut être caché à un tel ouvrier. Il s’exhorte d’autant plus à marcher en présence de Dieu, sans hypocrisie. Finalement, il glorifie sa providence, tant en la grâce qu’il accorde aux fidèles que dans les jugements qu’il exerce sur ceux qui osent critiquer sa majesté.
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1 | Tous mes rêves, tous mes projets, Seigneur mon Dieu, tu les connais ; |
2 | Que je sois assis ou de-bout, Tu m’aperçois, Toi qui vois tout, Et tu pénètres ma pensée Quand à peine elle est élancée. |
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3 | Tu vois le chemin que lʼon suit, Mon étape au cours de la nuit, Et je sens bien que mon sentier Le plus secret tʼest familier. |
4 | Dans mon cœur tu peux déjà lire Chacun des mots que je vais dire. |
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5 | Derrière et devant, tu me tiens Comme par un réseau de liens ; Tu as posé sur moi la main. |
6 | Que ton savoir est surhumain ! Devant Toi toute intelligence Doit confesser son ignorance. |
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7 | Pourrais-je trouver un abri Pour échapper à ton Esprit ? Où mʼenfuirai-je devant Toi ? |
8 | Si je monte aux cieux, je tʼy vois, Et lʼon te trouve jusquʼau centre De lʼabîme, si lʼon y entre. |
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9 | Et si jʼattachais à mon corps Les ailes de lʼaube du jour, Pour aller chercher sur les bords Des mers lointaines mon séjour, |
10 | Ta main, sʼil te plaît de lʼétendre, Viendrait mʼy poursuivre et mʼy prendre. |
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11 | Si je dis : « La nuit, elle au moins, Me dérobe aux yeux des témoins, Et son manteau me voilera », |
12 | La nuit ne me couvrira pas. Pour Toi les nuits sont radieuses, Et les ténèbres lumineuses. |
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13 | Car mon corps entier tʼappartient Cʼest Toi qui mʼa formé des reins ; Tu me bâtissais dans lʼabri Du ventre dont je suis sorti. |
14 | Tu fis cette merveille étrange, Reçois-en toute la louange. |
(Pause) — 8 — | |
15 | Tout ton ouvrage est prodigieux ! Et mon cœur cherche à concevoir Ces phénomènes merveilleux ; Mais ce que jʼarrive à savoir Vient de ta sagesse suprême : Tu me connais mieux que moi-même. |
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16 | Tu mʼas tissé et façonné Aux lieux profonds dont je suis né. Tu discernais déjà mon corps Qui nʼavait pas de membre encore. Le temps quʼil mʼest donné de vivre Se trouvait inscrit dans ton livre. |
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17 | Oh ! Combien me sont précieux Tes conseils ! Je sais, ô mon Dieua, Quʼon ne saurait les dénombrer. |
18 | Veux-tu les récapituler ? Il sʼen trouverait davantage Que de grains de sable au rivage. |
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Chaque matin à mon réveil Je trouve encore ton conseil. | |
19 | Ô Éternel, si seulement Tu faisais mourir le méchant ! Sortez dʼici, gens sanguinaires, Qui nʼavez pas voulu de frères. |
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20 | Ce sont tes ennemis, Seigneur ; Ils ont blasphémé ton honneur, Ils ont pris ton nom pour mentir. |
21 | Pourrait-on ne pas les haïr ? Et comment pourrait-on se plaire Au milieu de tes adversaires ? |
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22 | Je les hais tous absolument, Et les estime entièrement Pour mes ennemis à jamais. |
23 | Prends mon cœur, ô Dieu, tel quʼil est ; Scrute-le si tu veux connaître Dans quels sentiments il peut être. |
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Fais lʼexpérience de moi, Au plus profond, sonde ma foi ; | |
24 | Vois si je me suis égaré Jouet dʼun mirage adoré ; Mais que ta grâce où je me fonde Me guide en traversant ce monde. |
a Les conseils : les pensées, les plans de Dieu.