« Car il délivrera le misérable qui criera à lui, et l’affligé, et celui qui n’a personne qui l’aide. »
Le misérable crie ; que peut-il faire d’autre ? Son cri est entendu de Dieu ; que lui faut-il de plus ? Que celui de mes lecteurs qui est misérable crie donc à lui, ce sera sa sagesse. Ne criez pas aux oreilles de vos amis, car même s’ils peuvent vous aider, ce ne sera que par le secours du Seigneur. Le plus sûr est d’aller droit à Dieu et de faire monter votre cri vers lui. Celui qui court droit au but est le meilleur des coureurs. Courez à Dieu et non aux moyens secondaires. « Hélas ! » dites-vous, « je n’ai ni ami ni secours. » D’autant mieux ; ce sont là deux bonnes raisons d’aller à lui. Votre double besoin sera votre double cause.
Pour vos grâces temporelles mêmes ; vous pouvez vous attendre à Dieu, car il s’occupe aussi des besoins temporels de ses enfants. Et pour les secours spirituels, de beaucoup les plus nécessaires, le Seigneur n’entendrait-il pas votre cri et ne vous donnerait pas aide et délivrance ? Ô pauvre ami, ton Dieu est riche ! Et toi qui es sans force, appuie-toi sur lui. Il ne m’a jamais fait défaut et il ne te manquera jamais. Viens comme un mendiant ; Dieu ne te repoussera pas. Viens sans autre excuse que sa grâce. Jésus est Roi, te laissera-t-il périr ? Peux-tu le croire ?