9e siècle
… L’homme n’a, de lui-même, ni la bonne volonté, ni l’action ; mais il tient l’un et l’autre de Dieu, selon cette parole de l’Apôtre : « C’est lui qui opère en nous le vouloir et le faire. » C’est donc lui qui inspire à l’homme la grâce de bien penser ; c’est lui qui est en nous la cause de la bonne volonté, du bon désir et de la bonne action. Celui donc qui refuse de croire que Dieu est la cause souveraine et efficace qui précède notre volonté, afin que nous puissions et vouloir et faire le bien, résiste ouvertement à la vérité, et il est atteint et convaincu d’hérésie.