Puisque Dieu a bâti son Église, déclare le psalmiste, il rassemblera son peuple dispersé. Puis il rappelle les grâces que Dieu fait aux animaux comme aux hommes. Car il est dans la nature du Seigneur d'avoir pitié des pauvres affligés qui perdent leurs forces. Toutes ces pensées doivent confirmer les fidèles dans une bonne espérance.
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1 | Louez Dieu, rendez-lui justice, Il est beau d’être à son service ! Que sa louange est agréable En même temps que raisonnable ! |
2 | Voici que par sa pleine grâce Jérusalem est rebâtie ; Les exilés reprennent place, Et l’amour divin nous relie. |
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3 | Il guérit les âmes brisées Que tant de maux ont épuisées ; Il se penche sur leurs blessures Quʼil soigne de ses mains si sûres. |
4 | Il sait le nombre des étoiles Que dans le ciel il a semées ; Il appelle chacune dʼelles, Car il les a toutes nommées. |
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5 | Cʼest vrai, notre Seigneur et Maître Est le plus grand qui pourrait être ; Il est dʼune puissance immense, Dʼune infinie intelligence. |
6 | LʼÉternel conforte et soulage Le malheureux qui désespère Il rabaisse toute la rage Du méchant homme jusquʼà terre. |
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7 | Quʼen son honneur, on psalmodie, Cʼest de Dieu que vient toute vie. |
8 | Il couvre le ciel de nuages Qui vont éclater en orages, Dʼoù sur les terres, goutte à goutte, Sa pluie abondamment dégoutte ; Tout germe alors dans les campagnes, Et lʼherbe croît sur les montagnes. |
(Pause) — 5 — | |
9 | Il donne au bétail sa pâture, Aux corbillats leur nourriturea, Craquetants dans leur nid sans cesse Quand la nécessité les presse. |
10 | Il attache peu dʼimportance Au bel étalon qui sʼélance ; Ce nʼest pas non plus la prouesse Dʼun athlète qui lʼintéresse. |
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11 | Ce que notre Dieu considère, Cʼest une âme qui le révère, Ce sont tous ceux qui ne dépendent Que de sa grâce et qui lʼattendent. |
12 | - Toi, Jérusalem, cité sainte, Bénis lʼÉternel avec crainte, Chante la louange immortelle De ton Dieu, ô Sion la belle ! |
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13 | Car cʼest Lui qui munit tes portes De verrous et barres très fortes, Et qui fait fourmiller tes places Dʼenfants quʼil comble de ses grâces. |
14 | Par Lui ton pays est tranquille Et lʼon cultive un sol fertile ; Puis sa bonté nous multiplie Le beau froment qui rassasie. |
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15 | Partout, dʼun pôle à lʼautre pôle, Il a envoyé sa parole ; On voit courir devant sa face Son commandement efficace. |
16 | Cʼest Lui qui couvre monts et plaine De neige aussi blanche que laine, Et par moments, qui va répandre Le givre menu comme cendre. |
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17 | Cʼest par Lui seul que sont lancées À gros billots les eaux glacées (Et qui sera de peau si dure Pour résister à leur froidure ?). |
18 | Mais voici la glace fondue Dès que sa voix est entendue. Le vent souffle, et les eaux sʼécoulent ; Dans le désert, leurs torrents roulent. |
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19 | Enfin cʼest Lui qui manifeste À Jacob lʼéchelle céleste. Il élève dès la naissance Israël a la connaissance |
20 | De ses lois que le monde ignore. Dieu crée un peuple qui lʼadore, Quelle grâce et quels privilèges, Acclamez Dieu, vous les chorèges ! |
a Corbillat : jeune corbeau.