« Vous aurez des afflictions dans le monde, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. »
La parole de mon Sauveur est vraie aussi en ce qui concerne les afflictions, et je dois en avoir ma part, c’est hors de doute. Tant que je serai couché sur l’aire, le fléau ne sera point suspendu au mur, ni mis de côté. Comment pourrais-je me trouver bien chez moi en pays ennemi, joyeux en exil ou à l’aise dans le désert ! Ici-bas n’est point le lieu de repos ; mais celui de la fournaise, de la forge et du marteau. Et mon expérience concorde en ceci avec la promesse de mon Dieu. Mais je remarque qu’il me dit de prendre courage. Hélas ! je me sens bien plutôt enclin à l’abattement. Mon esprit est accablé dès que je suis fortement éprouvé. Mais j’ai tort de céder à ce sentiment. Le Seigneur m’ordonne de prendre courage et je ne me laisserai point abattre. Et quel argument emploie-t-il pour m’encourager ? Sa propre victoire. Il dit : « J’ai vaincu le monde. » Ses combats à lui ont été bien autrement rudes que les miens. Je n’ai pas encore résisté jusqu’au sang. Comment désespérerais-je de vaincre ?
Vois, mon âme, l’ennemi a déjà été défait une fois. Je combats donc un ennemi battu. Ô monde, Jésus t’a déjà vaincu, et en moi, par sa grâce, il te vaincra encore. C’est pourquoi je prendrai courage et je chanterai un hymne à mon Seigneur victorieux.