« Jette ton pain sur la face des eaux, et après plusieurs jours tu le trouveras. »
N’attendons pas toujours une récompense immédiate du bien que nous faisons, et ne limitons pas nos efforts aux lieux ou aux personnes qui semblent devoir nous payer en retour. L’Egyptien répand sa semence sur les eaux du Nil, et il peut sembler que ce soit la jeter à la rivière ; mais bientôt les eaux baissent, et les grains de riz ou de blé pénètrent dans un sol fertile pour y produire peu après une riche récolte. Faisons du bien aujourd’hui à l’ingrat et au méchant ; instruisons l’insouciant et l’obstiné. Des eaux viendront d’une manière inattendue couvrir ce sol aride et le fertiliser. Nulle part notre travail ne sera vain auprès du Seigneur.
A nous de jeter notre pain sur les eaux, à Dieu d’accomplir cette promesse : « Tu le retrouveras. » Jamais il ne manquera à ses engagements. Toute parole que nous aurons dite de sa part se retrouvera, nous-mêmes en serons témoins. Nom pas immédiatement peut-être, mais, un jour ou l’autre, nous récolterons ce que nous aurons semé. Nous devons exercer notre patience car le Seigneur veut peut-être l’exercer. « Après plusieurs jours, » dit l’Ecriture. Et dans plus d’un cas, ces jours deviennent des mois et des années, mais la promesse reste vraie. Dieu gardera sa parole. Gardons à notre tour ses préceptes, et gardons-les en ce jour.