« Mais, parmi tous les enfants d’Israël, un chien ne remuera point sa langue, depuis l’homme jusqu’aux bêtes, afin que vous sachiez que Dieu aura mis de la différence entre les Egyptiens et les Israélites. »
Quoi, Dieu aurait-il puissance sur la langue des chiens, et peut-il les empêcher d’aboyer ? Oui, certainement. Il peut interdire à un chien égyptien de faire aucun mal aux agneaux du troupeau d’Israël. Dieu impose silence aux chiens, et à ceux qui sont tels, parmi les hommes, même au cerbère de la porte de l’enfer. Avançons donc sans crainte. S’il leur laisse remuer la langue, il peut aussi fermer leur gueule. Ils pourront faire beaucoup de bruit, mais ne nous mordront point. Qu’il est doux d’être tranquille, et de passer au milieu de ses ennemis, en constatant que Dieu les oblige à nous laisser la paix. Comme Daniel dans la fosse aux lions, nous ne sommes pas même inquiétés par ceux qui semblent prêts à nous dévorer.
Fais, Seigneur, que je voie aujourd’hui la réalité de cette promesse. Si je suis poursuivi par quelque chien, j’en parlerai à Dieu. Seigneur, il n’obéit pas à ma voix, mais commande-lui de se coucher ! Protège-moi, et donne-moi la paix, afin que je voie la différence que tu fais entre ton enfant et celui qui ne te craint pas.