« Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. »
Nous croyons à la sécurité éternelle des saints ; d’abord parce qu’ils sont à Christ qui ne perdra jamais les brebis qu’il a rachetées de son propre sang et reçues de son Père ; ensuite parce qu’il leur donne la vie éternelle, qui, si elle est éternelle, n’aura point de fin, à moins qu’il n’y ait une fin à l’enfer, au ciel et à Dieu. Si la vie spirituelle peut s’éteindre, il est manifeste que cette vie n’est pas éternelle, mais temporaire. Or le Seigneur parle de vie éternelle, et, par là, exclut toute possibilité d’y supposer un terme. Remarquez, en outre, qu’il déclare « qu’elles ne périront jamais, » et, aussi longtemps que les mots ont une signification, ceux-ci garantissent au croyant qu’il ne peut pas périr.
L’incrédule le plus obstiné ne peut changer le sens de cette déclaration. Pour rendre l’affirmation plus complète, il déclare que son peuple est dans sa main, et il défie tous ses ennemis de l’en faire sortir. C’est chose impossible, même à l’ennemi infernal. Etreints par la main du Tout-Puissant nous sommes dans une absolue sérénité. Rejetons donc toute crainte comme toute confiance charnelles, et reposons en paix dans cette main de notre Rédempteur.