« Si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui la donne à tous libéralement, sans rien reprocher ; et elle lui sera donnée. »
« Si quelqu’un manque de sagesse ! » Mais c’est certain que j’en manque ! Comment puis-je tout connaître ? Comment diriger ma voie, et comment conduire les autres ? Seigneur, je ne suis que folie et n’ai aucune sagesse. Or tu dis : « Qu’il la demande à Dieu. » Seigneur, je te la demande. Ici, à tes pieds, je te prie de me pourvoir de ta divine sagesse en vue de mes perplexités journalières, de celles de ce jour même. Car je reconnais que si tu ne me gardes pas de l’erreur, je peux agir en insensé, même dans les cas les plus aisés et les plus simples. Je te remercie de ce que tu me dis ce que j’ai à faire, qui est de demander.
Quelle grâce de ta part que je n’aie qu’à prier avec foi pour obtenir cette sagesse. Tu me promets ici une éducation libérale, et ne prends pour m’instruire ni précepteur sévère, ni maître grondeur. Tu l’accordes largement sans rémunération, même à un fou qui manque de sagesse. Merci encore pour cette déclaration si positive : « Et elle lui sera donnée. » Je l’accepte. Tu donneras à connaître à ton enfant cette sagesse cachée que le sage de ce monde ne peut apprendre. « Tu me conduiras par ton conseil, et puis tu me recevras dans ta gloire ! »