« C’est moi, l’Eternel, qui la garde : je l’arroserai de moment en moment ; je la garderai nuit et jour, de peur qu’on ne lui fasse du mal. »
Quand le Seigneur parle en personne et sans emprunter la voix d’un prophète, sa parole a une valeur particulière pour les âmes croyantes. Il nous dit ici qu’il est lui-même l’Eternel, le gardien de sa vigne ; il ne la confie à aucun autre, mais s’en occupe personnellement. Ne sont-ils pas bien gardés, ceux qui le sont par l’Eternel lui-même ? Il nous arrosera, non seulement chaque jour et à chaque heure, mais à chaque moment. Avec quelle rapidité ne devrions-nous pas pousser ; quelle fraîcheur et quelle fertilité chaque plante devrait présenter ! De quelles superbes grappes les ceps devraient être chargés !
Si des ennemis viennent à surgir, si des oiseaux voraces ou des guêpes avides s’attaquent à ses fruits, voici l’Eternel la garde, et la garde à toute heure, nuit et jour. Qui peut nous nuire et qu’avons-nous à redouter ? Le Seigneur la surveille, l’arrose la préserve. Que désirer de plus ? Remarquez l’expression : « C’est moi ! » Quelle affirmation de sa puissance, de son amour, de sa décision dans cette déclaration de Dieu. Qui peut se permettre de douter et de craindre, quand il dit : « C’est moi, l’Eternel qui la garde ! » Le péché, la mort ni l’enfer ne peuvent rien contre nous du moment que c’est l’Eternel lui-même qui nous en garantit.