« La crainte de l’Eternel accroît le nombre des jours ; mais les ans des méchants seront retranchés. »
Il n’y a pas de doute ; la crainte de l’Eternel donne des habitudes saines qui préviennent la dissipation de la vie par le fait du péché et du vice. Le saint repos qui provient de la foi au Seigneur Jésus est un grand secours et un excellent remède pour le malade. Le médecin se réjouit toujours de trouver un esprit tout à fait paisible chez ses patients. L’inquiétude tue, mais la confiance en Dieu est une médecine qui guérit. Nous avons ici les dispositions en vue d’une longue vie, et si nous les suivons pour notre bien, nous verrons une heureuse vieillesse et n’atteindrons la tombe que moissonnés en notre saison. Ne soyons donc pas tourmentés par la crainte d’une fin subite, dès que nous sentons le moindre mal de doigt, mais ayons cette confiance que Dieu veut nous donner de longs jours pour son service. Si toutefois son dessein était de nous appeler de bonne heure à des sphères supérieures, il y aurait encore lieu de se réjouir de cette dispensation. « Soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. »