« Vous donc de même, attendez patiemment, et affermissez vos cœurs ; car l’avènement du Seigneur est proche. »
Parmi les dernières paroles de l’Apocalypse, nous lisons : « L’Esprit et l’Epouse disent : Viens ! » A quoi l’Epoux divin répond : « Voici, je viens bientôt. » Notre amour soupire pour la glorieuse apparition du Seigneur, et se réjouit de cette douce promesse : « L’avènement du Seigneur est proche. » Elle fixe notre esprit sur cet avenir glorieux ; elle est comme une fenêtre par laquelle nous jetons un regard d’espérance. Cette céleste « fenêtre d’agate » laisse pénétrer sur le présent un flot de lumière qui vient améliorer pour nous les conditions de travail et de la souffrance. Pendant les jours d’épreuve, le sentiment de l’approche de ce jour de joie, nous murmure « patience. » Sommes-nous attristés de ne pas voir le résultat de notre travail ? Ce glorieux avertissement nous crie encore : « Sois patient. »
Quand nous sommes tourmentés par nos nombreuses tentations, alors l’assurance qu’avant peu le Seigneur sera de retour nous prêche ce texte : « Affermissez vos cœurs. » Soyons donc tranquilles, « demeurons fermes et inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur. » Bientôt nous entendrons les trompettes d’argent nous annonçant le retour de notre Roi glorieux. N’en soyons point effrayés, mais tenons ferme, car le voici sur les nuées du ciel. Aujourd’hui même il peut apparaître.