« L’Eternel, le regardant, lui dit : Va avec cette force que tu as et tu délivreras Israël de la main des Madianites. Ne t’ai-je pas envoyé ? »
Quel regard, que celui que Dieu dirigea sur Gédéon ! Ce regard changea ses découragements en une sainte bravoure. Si notre regard sur le Seigneur nous sauve, que sera son regard sur nous ? Seigneur, regarde-moi en ce jour, et fortifie-moi pour mes devoirs et pour mes luttes. Et quelle parole, que celle adressée par l’Eternel à Gédéon : « Va ! » Il n’a pas à hésiter. Il aurait pu répliquer : « Quoi, aller dans ma faiblesse ! » Mais Dieu coupe court à cette objection en ajoutant : « Va avec cette force que tu as. » Il avait vu une force en Gédéon, et celui-ci n’avait qu’à la mettre en œuvre en sauvant Israël de la main des Madianites. Il se peut que le Seigneur veuille faire par mon moyen plus que je n’ai jamais rêvé. S’il m’a regardé, il m’a rendu fort. Par la foi, j’exercerai le pouvoir qu’il m’a confié. Il ne m’a pas dit : « Reste inactif avec la force que tu as. » Loin de là, il me dit : « Va » parce qu’il me fortifie. Et la question qu’il pose à Gédéon, il me la fait aussi : « Ne t’ai-je pas envoyé ? »
Oui, Seigneur, tu m’as envoyé, et je vais avec ta force. A ton commandement je me mets en route, et, en marchant, j’ai l’assurance que tu vaincras pour moi.