« Quiconque vit et croit en moi ne mourra point pour toujours. Crois-tu cela ? »
Oui, Seigneur, nous le croyons : nous ne mourrons jamais. Notre âme peut être séparée d’avec notre corps ce qui constitue bien une sorte de mort ; mais notre âme ne sera jamais séparée de Dieu, et c’est là la vraie mort, la mort qui est le salaire du péché, et cette peine de mort est la pire chose qui puisse nous arriver. Nous le croyons bien certainement, car « qui pourra nous séparer de l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Sauveur ? » Nous sommes les membres du corps de Christ, et Christ perdra-t-il les parties de son corps ? Nous lui sommes unis par le mariage ; sera-t-il privé de son épouse et rendu veuf ? Impossible. Il y a en nous une vie qui ne peut pas être séparée de Dieu : car le Saint-Esprit demeure en nous ; et avec lui, comment pouvons-nous mourir ? Jésus lui-même est notre vie ; c’est pourquoi il n’y a pas de mort possible pour nous, car il ne peut mourir de nouveau.
En lui nous sommes morts au péché une fois, et la sentence capitale ne peut pas être deux fois exécutée. Maintenant nous vivons, et nous vivons pour toujours. Le salaire de la justice, c’est la vie éternelle, et nous avons la justice même de Dieu ; par conséquent nous pouvons réclamer le salaire le plus élevé. Vivant et croyant aujourd’hui, nous croyons que nous vivrons et entrerons en jouissance de ce bien. Aussi avançons-nous avec la ferme confiance que notre vie est assurée dans celle de notre Chef vivant.