« Je délivrerai la boiteuse. »
Il y a beaucoup de boiteux des deux sexes. Vous pouvez rencontrer « celle qui boite » vingt fois en une heure. On les voit sur les grandes routes, cherchant à marcher avec le plus de diligence possible ; mais elles sont estropiées et souffrent de la marche. Sur la route céleste il y a beaucoup de ces impotents. Il se peut que plusieurs se disent en eux-mêmes : « Qu’adviendra-t-il de nous ? Le péché nous surmontera et Satan nous renversera. Prêt à tomber, comme nous le sommes, le Seigneur ne pourra jamais faire de nous de bons soldats ni de rapides messagers. » Eh bien, « je délivrerai la boiteuse, » dit l’Eternel, et en faisant cela il se glorifie lui-même. « Les boiteux marchent, » disait Jésus aux disciples de Jean-Baptiste. Et on s’écriera avec étonnement : « Comment cette pauvre infirme a-t-elle pu gagner le prix de la course et obtenir la couronne ? » La louange en reviendra tout entière à l’Auteur de toute grâce.
Seigneur, quand même je trébuche dans ma foi, dans la prière, dans la louange, dans le service, dans la patience, sauve-moi, je t’en supplie. Toi seul peut fortifier des infirmes tels que moi. Ne me laisse pas périr, quoique je sois parmi les traînards, mais, par ta grâce, recueille-moi, moi le plus lent des pèlerins. C’est pourquoi, quand j’aurais, comme Jacob, le tendon démis, j’avancerai courageusement, victorieux par la prière. Il l’a prononcé, cela sera.