[1] Les plus distingués d'entre eux étaient : Firmilien, évêque de Césarée en Cappadoce ; Grégoire et Athénodore son frère, pasteurs des églises du Pont ; puis Hélénus, évêque de l'église de Tarse ; Nicomas, de celle d'Iconium ; il y avait aussi Hyménée, évêque de l'église de Jérusalem ; et Théotecne, évêque de Césarée, l'église voisine de celle-là ; à eux s'ajoutait Maxime qui dirigeait lui aussi d'une façon distinguée les frères de Bostra ; on ne serait pas embarrassé d'en énumérer un grand nombre d'autres qui s'étaient assemblés dans la ville susdite pour la même cause avec des prêtres et des diacres, mais les plus remarquables d'entre eux étaient ceux-là.
[2] Ils eurent tous, à divers moments, de fréquentes réunions ensemble ; on fit des discours, et des discussions s'élevèrent dans chacune des assemblées. Ceux du parti de Paul s'efforçaient de cacher et de voiler ce qui était de l'hétérodoxie ; les autres, au contraire, s'exerçaient à découvrir et à mettre au jour l'hérésie de Paul et son blasphème contre le Christ, et ils faisaient cela avec zèle.
[3] C'est en ce temps que Denys meurt, la douzième année du règne de Gallien, après avoir présidé à l'église d'Alexandrie dix-sept ans ; Maxime lui succède.
[4] Gallien avait possédé le pouvoir quinze ans 383 entiers. Claude fut établi son successeur : celui-ci, après avoir vécu deux ans, laisse l'empire à Aurélien.