« Mais la personne que le sacrificateur aura achetée de son argent, en mangera (des choses saintes) ; il en sera de même de celui qui sera né dans sa maison ; ceux-là mangeront de sa viande. »
Les visiteurs, les étrangers et les serviteurs à gages ne pouvaient manger des choses saintes. Il en est encore de même pour les choses spirituelles. Mais deux classes d’hommes avaient libre accès à la table du prêtre, ceux qui étaient achetés de son argent et ceux qui étaient nés dans sa maison. Achetés et nés étaient les deux conditions donnant un droit incontestable à l’usage des choses saintes. Acheté. Notre grand sacrificateur a « acheté à grand prix » tous ceux qui ont foi en lui. Ils sont sa propriété absolue et appartiennent entièrement à l’Eternel. – Non point à cause de leur valeur propre, mais pour l’amour de leur Rédempteur, ils sont admis aux mêmes privilèges que ceux dont il jouit lui-même ; et « ils mangeront de la même nourriture. » Il a une viande à manger que le monde ne connaît point. « Parce que vous êtes à Christ, » vous aurez votre part avec lui.
Né : la naissance donne un droit aussi certain à ce privilège. Si nous sommes nés dans la maison du sacrificateur, nous avons place avec sa famille. Par la régénération nous devenons ses cohéritiers et un même corps avec lui. C’est pourquoi la paix, la joie, la gloire que le Père lui a données, Christ nous en fait part. La rédemption et la régénération nous confèrent un double droit aux avantages promis, dont jouis notre grand Sacrificateur.