« Quoi qu’il en soit, mon âme se repose sur Dieu ; ma délivrance vient de lui. »
Assurance bénie ! C’est de lui que vient la délivrance, et de lui seul. Il en aura toute la gloire, car lui seul peut l’opérer. Il nous délivrera du doute de la souffrance, de la calomnie, de la détresse. Lors même que nous ne verrions encore aucun signe de cette délivrance, il nous suffit d’attendre la volonté de Dieu, car nous n’avons aucun doute sur son amour et sa fidélité. Son œuvre sera sûre et ne se fera pas attendre, et nous le louerons pour sa miséricorde. Attitude bénie aussi que cette attente ! Attendre patiemment et en comptant uniquement sur lui. Que ce soit notre position dans cette journée, et chaque jour. L’attendre pendant notre temps de loisir et notre temps de service, l’attendre dans la prière et dans la joie.
Cette attente, quand elle part du fond même de l’âme, est l’attitude vraie et sûre de la créature devant son Créateur, du serviteur devant son Maître, de l’enfant devant son Père. Nous ne nous permettrons pas de rien dicter à notre Dieu, ni de nous plaindre de lui. Nous n’admettrons ni impertinence, ni défiance à son égard. Nous n’oserons pas aller plus vite que lui, ni chercher le secours des autres ; ce n’est pas là s’attendre à Dieu. Dieu et Dieu seul est l’attente de nos cœurs.