« Il est écrit : J’abolirai la sagesse des sages, et j’anéantirai la science des intelligents. »
Cette parole est une menace pour le sage de ce monde, mais une promesse pour le simple croyant. Les savants de profession ont toujours cherché à détruire la foi des humbles, mais leurs efforts seront inutiles. Leurs arguments se brisent, leurs théories s’enfoncent par leur propre poids et leurs intrigues sont découvertes avant que le but soit atteint. Le vieil Evangile n’est point encore anéanti, et il ne peut l’être tant que le Seigneur vit. S’il avait pu être exterminé, il y a longtemps qu’il aurait disparu de la terre. Pour nous, nous ne pouvons pas détruire la sagesse des sages, et ne devons pas le tenter, car cette œuvre-là est en de meilleures mains que les nôtres.
Le Seigneur a dit de lui-même : « J’abolirai, » et il ne parle pas en vain. Il déclare deux fois sa résolution dans ce verset, disant : « J’abolirai, » « j’anéantirai, » et il ne l’abandonnera pas, soyons-en certains. De quelle manière il sait balayer la philosophie et « la pensée moderne » quand il y met la main ! Il réduit à rien ce qui a les plus belles apparences et le consume comme du bois, du foin ou de la balle. Il est écrit que c’est ce qu’il fera, et il en sera ainsi. Seigneur, hâte ce temps et fais triompher ta Parole. Amen ! Amen !