« Ce sera moi qui paîtrai mes brebis, et qui les ferai reposer, dit le Seigneur, l’Eternel. »
Sous la conduite du divin Berger les saints sont copieusement nourris. Ce n’est pas une poignée insuffisante de pensées humaines vides et creuses qui leur est présentée ; mais le Seigneur les nourrit de vérité solide et substantielle de la Révélation. L’Ecriture est pour l’âme un véritable aliment, que le Saint-Esprit conduit jusqu’au cœur. Jésus lui-même est la vraie nourriture vivifiante des croyants. Notre Grand Pasteur nous promet ici que lui-même nous donnera cette nourriture sacrée. Et si, le dimanche, notre pasteur terrestre vient les mains vides, celles du Seigneur ne le sont pas. L’esprit qui est remplit de la sainte vérité demeure en repos. Ceux que nourrit le Seigneur sont en paix. Aucun chien ne les inquiète, aucun loup ne les dévore, aucun penchant mauvais ne les tourmente. Ils se reposeront, restaurés par la nourriture qu’ils ont reçue.
Les doctrines de la grâce soutiennent et consolent aussi. Elles sont pour nous un réconfort et un repos. Les prédicateurs ne peuvent nous donner ce repos. Attendons-nous au Seigneur pour le trouver. Qu’aujourd’hui il nous accorde d’être nourris dans les pâturages de sa Parole et de nous y reposer. Que ni folie, ni tourment ne marquent ce jour, mais qu’il soit un temps de méditation et de paix.