« Je discernerai entre brebis et brebis. »
On voit souvent des gens qui, dans la prospérité et le bien-être, se montrent durs envers les faibles. C’est là un grave péché qui cause de profonds chagrins. Ce mode d’écarter de l’épaule et de pousser de côté les petits et les infirmes attriste et offense dans l’assemblée des croyants. Le Seigneur prend note de ces manières hautaines et peu bienveillantes et s’en irrite, car il aime les faibles et en prend soin. Lecteur, es-tu de ceux qu’on méprise ? Es-tu un de ces affligés de Sion, de ceux qui sont dédaignés à cause de leur conscience ? Tes frères te jugent-ils durement ? Ne garde pas de ressentiment et ne rends ni le regard dédaigneux, ni le mouvement d’épaule. Laisse l’affaire entre les mains du Seigneur. Il est le juge. Pourquoi nous immiscer dans son domaine ?
Il décidera avec plus d’équité que nous. Il jugera au bon moment ; ne soyons pas impatients de hâter ce temps. L’oppresseur au cœur de pierre tremblera un jour. Il peut impunément à cette heure fondre avec brutalité sur les faibles ; ses discours orgueilleux sont notés ; il aura à rendre compte de tout devant le tribunal du Grand Juge. Patience donc, mon âme ! Patience ! Le Seigneur sait tes peines : Jésus, ton Sauveur, a pitié de toi.