« Mais moi je crierai à Dieu, et l’Eternel me délivrera. »
Je dois prier et je le ferai. Que puis-je faire d’autre ? Trompé, abandonné, Seigneur, je crierai à toi. Mon Tsiklag1 est en cendres et les hommes parlent de me lapider. Mais je fortifie mon cœur dans le Seigneur, qui me portera au travers de cette épreuve comme il l’a fait à travers tant d’autres. L’Eternel me sauvera ; il le fera sûrement ; je le crois ! L’Eternel me délivrera, et nul autre. Je ne désire aucun autre secours, et ne mets aucune confiance dans le bras de la chair, même quand je le pourrais. Nuit et jour, soir et matin, je crierai à lui et à lui seul, à lui le Dieu fort, le Souverain, car il agira. Comment il me délivrera, je ne peux le savoir, mais il le fera. Il enverra des cieux son ange qui m’apportera le secours le plus sûr, le plus complet, le meilleur. Aussi vrai qu’il vit, aussi vrai le grand « JE SUIS » me tirera de cette angoisse présente et de toute angoisse à venir.
Et quand viendra la mort avec tous ses mystères de l’éternité, selon qu’il a déclaré : « Il me délivrera. » Voilà le chant de joie qui me fortifiera au travers des heures obscures. N’est-il pas comme un fruit mûr de l’arbre de vie ? Je m’en nourrirai tous les jours, car son goût est un goût délicieux.
1 Ville servant de refuge à David, brûlée par les Hamalécites (1 Samuel 30.1).