[1] Exemplaire de la lettre de l'empereur par laquelle des richesses sont données aux églises.
Constantin Auguste à Caecilianus, évêque de Carthage. Comme il a plu dans toutes les provinces, dans les Afriques, les Numidies et les Maurétanies, de fournir quelque chose pour leurs dépenses à certains serviteurs désignés de la religion catholique légitimement établie et très sainte, j'ai donné des lettres au perfectissime Ursus, rationalis d'Afrique, et je lui ai indiqué qu'il ait soin de compter à la Fermeté trois mille bourses. [2] Alors toi, lorsque tu auras fait prendre livraison de ladite somme d'argent, tu ordonneras de la donner à tous ceux qui sont préalablement inscrits dans le bref qu'Hosius t'a envoyé. [3] Si tu apprends qu'il manque quelque chose pour accomplir en cela mon dessein envers tous ceux-là, tu dois demander à Héraclide, le procurateur de nos biens, ce que tu sauras d'une façon positive être nécessaire ; j'ai en effet ordonné en sa présence que si la Fermeté lui demande de l'argent, il ait soin de le compter sans hésitation.
[4] Et comme j'ai appris que certaines gens, dont l'esprit n'est pas consistant, veulent amener le peuple de l'Église très sainte et catholique à une doctrine très falsifiée et mauvaise, sache que j'ai donné de tels ordres au proconsul Anulinus comme aussi à Falricius, vicaire des préfets, qu'ils auront en toutes autres choses, un soin convenable de ceci surtout, et qu'ils ne cesseront de veiller sur ce qui se fait de pareil. [5] C'est pourquoi, si tu vois de telles gens persévérer dans cette folie, sans hésitation aucune, va aux juges susdits et saisis-les de cela, afin qu'ils traitent ces gens comme je leur ai ordonné oralement. Que la divinité du grand Dieu te garde de longues années.