« Il arrivera que dans le lieu où on leur aura dit : Vous n’êtes plus mon peuple, on leur dira : Vous êtes les enfants du Dieu fort et vivant. »
La souveraine grâce seule peut faire d’étrangers des fils, et l’Eternel déclare ici son dessein d’en user ainsi avec des rebelles, afin de leur faire connaître sa grandeur. Bien-aimés lecteurs, c’est là ce que le Seigneur a fait pour moi : en est-il de même pour vous ? Dans ce cas, joignons nos mains et nos cœurs en louant son Nom adorable. Quelques uns parmi nous étaient si loin de Dieu, qu’à nous s’appliquait particulièrement la parole : « Vous n’êtes pas mon peuple. » Dans la maison de Dieu, comme dans notre propre demeure, lorsque nous lisions la Bible, la voie de l’Esprit divin disait à notre conscience au dedans de notre âme : « Vous n’êtes pas mon peuple ! » portant ainsi sur nous une triste, mais juste sentence de condamnation.
Mais maintenant, en ces mêmes lieux, ce même ministère de l’Esprit et de l’Ecriture nous dit : « Vous êtes les fils du Dieu vivant ! » Pouvons-nous lui être assez reconnaissants ? N’est-ce pas merveilleux ? Et cela ne nous donne-t-il pas espoir pour d’autres ? Car qui est en dehors de l’atteinte de cette grâce toute puissante ? Et comment pouvons-nous désespérer de qui que ce soit, puisque le Seigneur a produit en nous-mêmes un changement si merveilleux ? Celui qui a tenu cette grande promesse tiendra aussi les autres. En avant donc avec confiance et adoration !