« Tu seras béni dans ton entrée : tu seras aussi béni à ta sortie. »
Les bénédictions de la loi ne sont point abolies pour nous. Jésus a confirmé les promesses en portant la peine du transgresseur. Si je garde les commandements de mon Maître, je peux donc bénéficier des grâces attachées à leur observation et m’applique cette promesse-ci. Je pourrai donc rentrer dans ma maison, sans craindre de fâcheuse nouvelle, et me rendre à mes affaires pour m’en occuper avec soin. J’entrerai en suite dans mon cabinet pour y entendre les bonnes paroles de mon Dieu et je ne craindrai pas, enfin, de rentrer en moi-même pour examiner attentivement ma propre conscience. Il y a beaucoup à faire dans mon intérieur et au dedans de ma propre âme.
Oh, que j’y reçoive une bénédiction, celle du Seigneur Jésus qui a promis de demeurer en moi ! Il me faut ensuite sortir. La timidité me pousserait à rester chez moi, et à me tenir éloigné du contact d’un monde souillé. Mais je dois sortir pour les devoirs de ma vocation ; sortir aussi pour aider mes frères et être utile aux inconvertis. Je dois être un défenseur de la foi, un ennemi déclaré du mal. Qu’il y ait aussi, à cet égard, une bénédiction sur ma sortie. J’irai, Seigneur, là où tu me conduiras, délivrer sur ton ordre et avec la puissance du Saint-Esprit les messages dont tu me chargeras. Seigneur Jésus, viens en moi, et sois mon hôte ; puis sors avec moi, et que mon cœur brûle au dedans de moi, tandis que tu me parleras en chemin.