« Le juste s’avancera comme la palme, et croîtra comme le cèdre au Liban. »
Ces plantes ne sont pas dressées ni émondées par l’homme. Le palmier et le cèdre sont des arbres de l’Eternel, et c’est par ses soins qu’ils s’élèvent. Il en est ainsi des saints du Seigneur. Il les cultive de sa propre main. Ces arbres sont toujours verts et en toute saison superbes à voir. De même les croyants ne sont pas tantôt saints et tantôt mondains : ils sont fermes et reflètent la beauté du Seigneur en tout temps. Partout, ces arbres se font remarquer. Nul ne peut considérer un paysage où se dressent des palmiers ou des cèdres, sans que son œil soit frappé par leur taille majestueuse. Les disciples de Christ sont, eux aussi, observés de tous. De même qu’une ville sur une montagne, ils ne peuvent être cachés.
L’enfant de Dieu fleurit comme un palmier qui pousse droit en haut, dans une direction unique, formant une colonne rectiligne, couronnée d’un glorieux chapiteau. Il ne se jette ni à droite, ni à gauche, mais s’élance tout entier vers le ciel et porte son fruit aussi près du ciel que possible. Donne-moi, ô Dieu, de réaliser cet emblème ! Le cèdre brave l’orage, et croît même auprès des neiges éternelles, Dieu lui-même le remplissant d’une sève qui le réchauffe intérieurement et affermit ses branches. Qu’il en soit de même aussi pour moi, Seigneur, je t’en supplie ! Amen.