« Sachant que l’affliction produit la patience. »
Ceci est une promesse de fait, sinon de forme. Nous avons besoin de patience et nous avons ici le moyen de l’obtenir. Ce n’est qu’en supportant que nous apprenons à supporter, comme c’est en nageant qu’on apprend à nager. Nous ne pourrions acquérir cet art sur terre, ni apprendre la patience sans l’épreuve. Ne vaut-il pas la peine de souffrir la tribulation, afin de gagner cette sérénité d’âme qui acquiesce simplement à toute la volonté de Dieu. Cependant notre texte établit un principe qui est contraire à la loi naturelle. La contradiction, par elle-même, produit l’irritation, l’incrédulité et la rébellion. Ce n’est que par la sainte opération de la grâce qu’elle produit la patience. Nous ne battons pas le blé pour abattre la poussière ; c’est cependant ce que produit le fléau de la tribulation dans l’aire de Dieu.
Nous ne secouons pas un homme en tous sens pour lui donner du repos ; cependant le Seigneur en agit ainsi avec ses enfants. Cette manière n’est certes pas celle de l’homme, mais elle contribue grandement à la gloire de notre Dieu tout sage. Oh, que la faveur me soit accordée d’être béni par mes épreuves et de ne pas les arrêter dans leur œuvre de grâce. Seigneur, si je te demande d’éloigner l’affliction, je te prie avec dix fois plus d’instances de me préserver de l’impatience. Précieux Jésus, que ta croix grave dans mon cœur l’image de ta patience.