« Si l’Eternel eût voulu nous faire mourir, il n’eût pas pris de notre main l’holocauste, ni le gâteau, et il ne nous eût point fait voir toutes ces choses là. »
Il y a ici une promesse que la logique nous fait tirer de cette réponse. Elle est la déduction de faits constatés. Il n’était pas probable que le Seigneur révélât à Manoah et à sa femme la naissance d’un fils, et qu’il eût en même temps la pensée de les détruire. La femme raisonnait juste, et nous pouvons l’imiter dans ses arguments. Le Père a accepté le grand sacrifice du Calvaire et déclaré lui-même qu’il y prenait son plaisir. Comment pourrait-il maintenant le prendre à nous faire mourir ? Qu’est-il besoin d’un substitut, si le pécheur doit encore périr ? Le sacrifice de Christ accepté met fin à toute crainte de ce côté. Le Seigneur nous a montré notre élection, notre adoption, notre union à Christ, notre mariage avec le bien-aimé. Comment peut-il nous détruire ? Les promesses de Dieu sont chargées de bénédictions qui toutes demandent, pour leur réalisation, que nous soyons gardés pour la vie éternelle.
Il n’est pas possible pour le Seigneur de nous rejeter et, en même temps, d’accomplir sa promesse. Le passé nous assure, et l’avenir nous réassure. Nous ne mourrons pas, mais nous vivrons ; car nous avons vu Jésus et, en lui nous avons vu le Père par l’illumination du Saint-Esprit ; et, par ce regard qui nous apporte la vie, nous vivrons à toujours.