« Il reste donc encore un repos pour le peuple de Dieu. »
Dieu a préparé un repos de sabbat dans lequel nous pouvons entrer. Ceux auxquels il avait été autrefois annoncé n’y sont pas entrés à cause de leur incrédulité ; et ce sabbat est encore offert au peuple de Dieu. David l’a chanté ; mais il n’a pu prendre que le ton mineur, parce qu’Israël avait refusé ce repos divin. Josué n’a pas pu le lui donner, ni Canaan le lui procurer : il reste pour les croyants. Viens donc, efforce-toi d’entrer dans ce repos. Abandonne le travail harassant du péché et de l’effort personnel. Cesse de mettre ta confiance, même dans ces œuvres dont il pourrait être dit : « Cela est très bon. » Y sommes-nous parvenus ? Reposons-nous de nos propres œuvres, comme Dieu des siennes. Trouvons le soulagement de notre peine dans l’œuvre achevée de Christ. Tout a été parfaitement accompli en lui. La justice ne peut rien réclamer de plus. Une grande paix est notre portion en Jésus.
Quant aux choses qui restent encore à pourvoir, l’œuvre de la grâce dans notre âme, et l’œuvre de Dieu dans l’âme des nôtres, laissons-en le fardeau au Seigneur, et reposons-nous sur lui. Quand le Sauveur nous donne un joug à porter, il s’arrange à le soutenir, afin que nous soyons en repos. C’est par la foi que nous entrons dans ce repos de Dieu, que nous renonçons à trouver dans notre satisfaction personnelle ou notre paresse. Jésus lui-même est le repos parfait, quand il remplit le cœur.