« Et le reste de Jacob sera parmi plusieurs peuples comme une rosée qui vient de l’Eternel, comme une pluie menue sur l’herbe, qu’on n’attend point de l’homme, et qu’on n’espère point des enfants des hommes. »
Si ceci est vrai du peuple d’Israël, combien plus du vrai Israël spirituel, du peuple croyant de Dieu. Quand les saints sont ce qu’ils doivent être, ils sont une bénédiction incalculable parmi ceux qui les environnent. Ils sont comme la rosée, car d’une manière tranquille et sans s’imposer, ils rafraîchissent ceux dont ils sont entourés. Silencieusement, mais effectivement, ils remplissent un ministère en leur faveur, et contribuent à leur joie, à leur vie et à leur croissance. Semblables à la rosée qui descend toute fraîche du ciel et brille comme des diamants au soleil, les enfants de la grâce entourent les faibles et les petits jusqu’à ce que chaque brin d’herbe reçoive sa gouttelette. Petits comme individus, ils suffisent, quand ils sont unis, pour les œuvres d’amour que le Seigneur accomplit par eux. De simples gouttes de rosée peuvent arroser des champs étendus.
Oh, soyons comme cette rosée ! Les enfants de Dieu sont aussi comme cette pluie qui vient au commandement du Seigneur, sans le consentement ni l’autorisation de l’homme. Ils agissent toujours en vue du bien, que les hommes le désirent ou non, et ne leur en demandent pas plus permissions que la pluie ne le fait : ils ne dépendent que de Dieu. Rends-moi, Seigneur, prompt et libre pour ton service partout où tu m’assignes ma place.