« Je les fortifierai en l’Eternel, et ils marcheront en son nom, dit l’Eternel. »
Une consolation pour les croyants malades. Ils se sentent faibles et craignent de ne jamais pouvoir se lever du lit où ils sont couchés dans le doute et la crainte. Mais le grand Médecin peut retirer la maladie et éloigner la faiblesse qui en est le résultat. Il fortifiera les faibles. Il le fera de la meilleure manière : « En l’Eternel. » Il est préférable que notre force soit en Dieu plutôt qu’en nous-mêmes. En nous-mêmes, elle serait limitée et contribuerait à notre orgueil ; en Dieu, elle n’a plus de bornes, car elle procède du contact avec sa vie. Quand la force est donnée, le croyant en fait usage. Il marche et agit au nom du Seigneur. Quelle joie que de marcher au loin après une longue maladie ; quelles délices que d’être bien portant dans le Seigneur après un temps de prostration !
Le Seigneur donne à son peuple cette liberté de mouvement accompagnée du loisir d’en jouir et de l’exercer. Il fait de nous des nobles : nous ne sommes pas des esclaves ne connaissant aucun repos, privés de tout agrément, mais il nous rend libres, pour que nous puissions à notre aise parcourir le pays d’Emmanuel en entier. Ainsi, mon cœur, cesse d’être triste et malade. Jésus t’invite à être fort en lui, à marcher avec Dieu, dans la sainte contemplation de sa personne. Obéis à sa parole d’amour.