« Je ne mourrai point, mais je vivrai, et je raconterai les œuvres de l’Eternel. »
Belle assurance, basée sans nul doute sur une promesse, et confirmée intérieurement dans le cœur du psalmiste. Cette assurance il l’a saisie et a pu s’en réjouir. Mon cas est-il celui de David ? Suis-je abattu à cause des insultes de mes ennemis ? Ai-je des gens nombreux contre moi et peu de mon côté ? L’incrédulité m’a-t-elle terrassé, en sorte que je me trouve perdu, désespéré ou déshonoré ? Mes ennemis ont-ils déjà commencé à creuser ma tombe ? Quoi qu’il en soit, je n’écouterai point ce que murmure ma crainte, je n’abandonnerai pas le combat ; ce serait renoncer à tout espoir. Au contraire, puisqu’il y a encore de la vie en moi, « je ne mourrai pas. » Ma faiblesse fera place à une vigueur nouvelle : « Je vivrai. » Le Seigneur vit et je vivrai aussi. Ma bouche s’ouvrira encore et « je raconterai les œuvres de l’Eternel. » Car mes peines actuelles seront un thème nouveau pour glorifier Dieu au sujet des miracles de son amour et de sa fidélité.
Ceux qui déjà me portaient en terre dans leur pensée seront confondus, car si « l’Eternel ma sévèrement châtié, il ne m’a point livré à la mort. » Gloire soit à son Nom pour toujours. Je suis immortel tant que mon œuvre n’est pas achevée ; et aussi longtemps que Dieu ne l’aura pas arrêté, le sépulcre ne se fermera pas sur moi.