« En ces jours-là et en ce temps-là, dit l’Eternel, on cherchera l’iniquité d’Israël, mais elle ne sera plus ; et les péchés de Juda, mais ils ne seront point trouvés, car je pardonnerai à ceux que j’aurai fait demeurer de reste. »
Glorieuse parole ! Quel beau et parfois pardon est promis ici à ces nations si pécheresses, Israël et Juda ! Leur péché sera si bien éloigné qu’il ne se trouvera plus, si bien effacé qu’il n’existera plus. Gloire au Dieu qui pardonne ! Satan cherche les péchés par lesquels il peut nous accuser, nos ennemis cherchent ceux dont ils peuvent nous charger, et notre conscience elle-même s’efforce avec une ardeur maladive de nous accabler de leur poids. Mais quand le Seigneur nous regarde au travers du sang précieux de Jésus, la crainte que nous cause cet examen s’évanouit, car ces péchés « ne sont plus, » « ils ne sont point trouvés. » L’Eternel a effacé nos iniquités, il a oublié nos transgressions.
Le sacrifice de Jésus a précipité pour toujours nos péchés au profond de la mer. Ils ont, aux yeux de Dieu, cessé d’exister. Réjouissons-nous et chantons de joie ! C’est l’Eternel lui-même qui donne son pardon à ses élus. Sa parole de grâce n’est pas celle d’un roi seulement, mais celle d’un Dieu. Il donne l’absolution et nous sommes absous. Il considère nos crimes comme expiés en Christ, et, dès cette heure, il n’est plus de condamnation pour nous. Béni soit le nom de Dieu qui anéantit ainsi nos péchés.