« Comme les oiseaux volent au-dessus de leurs petits, ainsi l’Eternel des armées garantira Jérusalem. »
Sans perdre aucun temps sur la route, la mère se hâte vers son nid ; pour apporter la nourriture à sa couvée, et lorsqu’elle sent ses petits en danger, elle accourt aussitôt pour les protéger. De même, pour porter secours à ses élus, le Seigneur viendra comme sur des ailes d’aigle ; même il montera sur les ailes du vent. Le mère étend ensuite ses ailes sur le nid pour couvrir ses poussins ; elle les cache de son propre corps, leur communique sa chaleur et les couvre de manière à leur faire un abri. L’Eternel agit ainsi pour protéger ses enfants. Il veut être lui-même leur refuge, leur demeure, leur tout. Par lui nous serons nourris, par lui réchauffés, par lui préservés du mal. Le Seigneur qui, lui-même, se compare à ces oiseaux, n’est pas semblable à eux dans leur faiblesse, car il est l’Eternel des armées.
Réjouissons-nous dans cette pensée que son amour tout-puissant sera prompt à nous secourir et fidèle à nous garder. L’aile de Dieu est plus rapide et plus tendre que celle d’aucune mère, et nous nous placerons avec confiance sous son ombre protectrice.
« Pour nous brûle son cœur, ce cœur tendre et fidèle ;
Nous sommes ses poussins, qu’il couvre de son aile ;
Notre impuissance enfin fait notre sûreté :
Qui ne veut rien sans lui, peut tout en sa bonté. »