« Et il dit, touchant Joseph : Son pays est béni par l’Eternel, de ce qu’il y a de plus exquis aux cieux, de la rosée, et de l’abîme qui est en bas. »
Nous pouvons être enrichis des mêmes biens que ceux promis à Joseph, et dans un sens plus élevé encore. Oui, il nous donne « ce qu’il y a de plus exquis aux cieux. » La puissance de Dieu déployée en notre faveur, et la manifestation de cette puissance d’En-Haut, sont bien une chose des plus précieuses. Nous voudrions jouir aussi de la paix de Dieu, de la joie du Seigneur, de la gloire de l’Eternel ; recevoir en même temps la bénédiction des trois personnes divines, l’amour de Dieu, la grâce de Jésus-Christ, la communion du Saint-Esprit ! Ce sont là des biens que nous estimons plus que l’or fin. Non, les choses de la terre ne sont rien en comparaison des choses célestes. Parmi des dons, que « la rosée » est précieuse ! Nous prions Dieu de nous donner la rosée et nous l’en louons. Quelle fraîcheur, quel parfum, quelle croissance, quelle vie elle apporte avec elle ?
Nous sommes les plantes du jardin planté par l’Eternel ; et nous soupirons après cette rosée du Saint-Esprit ! « L’abîme qui est en bas » nous parle de ces eaux profondes de l’Océan dont sont alimentées toutes les sources vives qui réjouissent la surface de la terre. Être toujours nourri par les fontaines éternelles de l’amour divin, quel bienfait inexprimable ! Qu’aucun de nous n’ait de repos qu’il ne l’ait obtenu de la plénitude de l’Eternel, où nous n’avons qu’à puiser dès maintenant.