« Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, en reviendra de la même manière que nous l’y avez vu monter. »
Plusieurs, en ce jour, célèbrent la naissance de notre Sauveur ; tournons aussi nos pensées vers la promesse de sa seconde venue, qui est aussi sûre que la première, et un gage pour nous de la certitude de son retour. Celui qui est venu prendre l’humble place de serviteur va bientôt venir réclamer le salaire de son service. Venu d’abord pour souffrir, il ne tardera pas à venir pour régner. Telle est notre glorieuse espérance, car nous partagerons sa joie. Aujourd’hui nous nous trouvons sous le même voile et dans la même humiliation qu’il a vécu autrefois ici-bas ; mais quand il viendra, ce sera le jour de notre manifestation, en même temps que ce sera celui de son avènement. Les saints revivront au jour où il apparaîtra. Ceux qui auront été calomniés et méprisés brilleront à cette heure comme le soleil dans le royaume de son Père. Les siens paraîtront alors comme rois et sacrificateurs ; les jours de leur deuil seront achevés. Le long repos et la splendeur incomparable du règne de mille ans répareront largement pour eux les dures années de leur témoignage et de leurs luttes.
Oh ! que le Seigneur vienne ! Voici, il vient bientôt. Il est en chemin et approche rapidement. Que le bruit de ses pas soit comme une musique à nos cœurs ! Cloches de l’espérance, ébranlez-vous et sonnez joyeusement, car voici notre Maître !