« Comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin. »
Il y a ici un fait qui devient pour nous une promesse ; ce que notre Sauveur était, il l’est encore ; ce qu’il a fait pour les bien-aimés avec qui il vivait sur cette terre, il le fera encore, tant que le monde durera. « Comme il avait aimé les siens : » n’est-ce pas merveilleux ? Qu’il puisse avoir aimé les hommes tels qu’ils sont, c’est un miracle ! Qu’y avait-il dans ses pauvres disciples pour qu’il les aimât ? Et qu’y a-t-il en moi ? Mais quand Jésus a commencé d’aimer, il est dans sa nature de continuer à aimer. Cet amour fait des saints « les siens ; » titre béni ! Il les a acquis par son Seigneur, et ils sont son trésor. Comme ils sont les siens, il ne les perdra pas. Ils sont ses bien-aimés, il ne cessera pas de les aimer. Mon âme, dis-toi qu’il ne cessera jamais de t’aimer ! « Il les aima jusqu’à la fin ; » la passion dominante qui, jusqu’à sa mort, remplit le cœur du Sauveur, fut l’amour des siens. Il les aima autant qu’il est possible d’aimer, jusqu’à se donner et mourir pour eux : il ne pouvait faire davantage.
C’est l’amour parfait, dans lequel il n’y a ni exaltation, ni retour, ni infidélité, ni réserve, et qu’il a prodigué à tous les siens avec abondance. C’est là l’amour de Jésus pour tous ceux qui font partie de son peuple. Chantons en retour un cantique à notre Bien-aimé.