De l’essence du Christianisme | Carl Ullmann Traduit de l’allemand par Auguste Sardinoux (1851) |
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Plus qu’une doctrine, plus qu’une morale, plus qu’une rédemption, le Christianisme dans sa finalité ultime est la seule et unique religion unissant l’homme à Dieu ; telle est la thèse que développe Carl Ullmann (1786-1865), théologien allemand influencé par Schleiermacher, mais qui prit une certaine distance par rapport à ce maître. Dans son étude il examine le développement historique du christianisme, en montrant le caractère incomplet de chacune de ses phases : doctrinal avec les pères de l’Église, moral avec le catholicisme du moyen-âge, rédemptif avec le protestantisme. Une telle hauteur de vue ne pouvait que déplaire à l’esprit clérical, plus attaché à défendre son orthodoxie qu’à comprendre la vérité. Ullmann fut sévèrement critiqué et qualifié de mystique par Agénor de Gasparin, pasteur d’un biblicisme assez simpliste et convenu. Nous ajoutons à notre réédition la réponse que lui fit Ullmann dans un opuscule intitulé De la Mystique, qui complète utilement le premier. La traduction de l’allemand est l’œuvre d’Auguste Sardinoux (1809-1890), doyen de la faculté de théologie de Montauban.
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