Are you sure you read Saurin ? Vingt sermons |
Jacques Saurin (1677-1730) |
Source : avec autorisation de theotex.org — theotex@gmail.com
Né à Nîmes, exilé à Genève à l’âge de neuf ans, à cause de la révocation de l’Édit de Nantes, soldat dans les troupes du duc de Savoie de quinze à dix-neuf ans, Jacques Saurin (1677-1730) fit ensuite des études de théologie, sous l’enseignement de Bénédict Pictet et de Jean-Alphonse Turretin, professeurs réformés des plus réputés de cette époque. Consacré au ministère en 1701, et ses dons oratoires ayant déjà été repérés, il fut envoyé à l’Église protestante française de Londres, où il servit durant cinq ans ses compatriotes et coreligionnaires. De 1706 à sa mort, il est pasteur à La Haye où se trouve une importante communauté française de réfugiés. Sa réputation de prédicateur fut telle qu’on l’a fréquemment appelé le Bossuet, ou le Fénelon protestant. La totalité de ses sermons imprimés occupe douze volumes (cinq publiés de son vivant, sept posthumes) ; ils ont été lus, traduits, considérés comme des modèles, jusque vers la fin du XIXe siècle.
Ce livre rassemble vingt prédications choisies de Saurin. Le titre anglais ridicule que nous lui donnons est une légère moquerie à l’adresse du public évangélique francophone de notre temps, conditionné à n’accorder d’attention qu’à ce qui ressemble à de l’anglais. Dites-lui que Vinet appréciait beaucoup Saurin : il ne sait pas qui est Vinet ; dites-lui que Spurgeon faisait grand cas de Saurin (ce qui est vrai) : le voilà presque tenté d’acheter le livre, et peut-être de le lire…
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