Vivre dans la plénitude de l’Esprit de Dieu | Théodore Austin-Sparks |
Théodore Austin-Sparks est né à Londres en 1888, et il fut éduqué en Écosse. C'est là qu'en 1906 il fut gagné à Christ par le moyen de jeunes chrétiens partageant leur foi dans les rues de Glasgow ; il avait alors 17 ans. Très vite il témoignait à son tour de sa foi en Christ, puis, peu après sa conversion il retourna à Londres.
La communauté évangélique était alors encore fortement sous l'influence du réveil qui pris place au Pays de Galles en 1904 et 1905. Durant ce réveil des milliers de gens donnèrent leurs vies au Seigneur. Dieu avait choisi plusieurs instruments afin d'aider ceux qui s'étaient convertis, parmi eux la figure de proue était Evan Roberts. Les effets du réveil dura jusqu'à environ la fin des années 1920, et ceci grâce au mouvement évangélique qui préconisait une expérience plus profonde avec le Seigneur Jésus Christ. C'est dans ce contexte spirituel favorable que T. Austin-Sparks vécu ses premières années en tant que chrétien. Beaucoup de ceux qu'il appréciait ou avec qui il était en contact étaient impliqués dans ce mouvement de l'Esprit : F. B. Meyer, Oswald Chambers, A. J. Gordon, A. B. Simpson, Andrew Murray, G. Campbell Morgan et Jessie Penn-Lewis avec qui il collabora dans l'œuvre du Seigneur pendant un temps.
De 1912 à 1926 il était pasteur de trois églises à Londres, puis en 1926 ressentant les limites de ces églises institutionnelles, il quitta ce système de dénomination et d'organisations chrétiennes afin de pouvoir se donner entièrement à la vocation à laquelle le Seigneur l'appelait.
C'est ainsi qu'avec d'autres frères, il s'établit à Forest Hill, Londres, d'où allait procéder un ministère et un service spirituels très riches. Il y avait à ce « Christian Fellowship Centre » (Centre Chrétien de Communion), plusieurs édifices où des conférences étaient tenues et où les visiteurs pouvaient loger.
C'est là que le ministère de T. Austin-Sparks commença, et continua pendant quarante-cinq ans, à avoir une influence extrêmement large et profonde parmi les chrétiens de toutes confessions et de tous pays. Des invitations de beaucoup de pays parvenait à « Honor Oak » (le nom de la rue où se trouvait le centre), mais Austin-Sparks ne pouvait pas satisfaire toutes celles-ci.
Néanmoins des conférences régulières étaient tenues à Londres, en Suisse et aux États-Unis. Il se rendit aussi en Asie, particulièrement en Inde, à Taiwan et aux Philippines. Il faut aussi noter que Austin-Sparks était en étroit contact avec des ouvriers tels que Bakht Singh en Inde, Watchman Nee en Chine et Witness Lee à Taiwan. Mais c'était avec Watchman Nee qu'il se sentait le plus à l'aise, et avec qui il avait le plus d'affinité, leur communion s'était fortement renforcée après un séjour d'environ un an de Watchman Nee à Londres en 1938.
Un des outils primordial du ministère de Austin-Sparks était le magazine qu'il éditait, « À Witness and À Testimony ». C'est dans cette publication que beaucoup de ses messages donnés aux diverses conférences était retranscrits avant d'être publiés en format de livres. Certains articles étaient écrits spécifiquement pour le magazine et n'ont jamais été republiés. Nous trouvons d'autres contributions dans ce magazine : Watchman Nee, F. B. Meyer, A. W. Tozer, Andrew Murray, De Vern Fromke, Jessie Penn-Lewis, G. H. Lang, Stephen Kaung, Witness Lee, pour ne citer que les plus connus. L'influence de cette publication fut assez vaste et s'adressait particulièrement à ceux qui désiraient se consacrer entièrement à Dieu et à Sa pensée. Et de part l'engagement sans compromis de ce ministère, une certaine et constante opposition et hostilité se fit sentir tout au long de la vie de Austin-Sparks.