Histoire du christianisme

Paul et la première expansion chrétienne

La christianisation de l’Empire romain, réalisée en trois siècles, fut étonnamment rapide. Elle implique un double processus : l’expansion géographique de la nouvelle religion depuis Jérusalem et sa pénétration dans les réseaux et les milieux de vie du monde gréco-romain. Bien que la première histoire chrétienne, les Actes des Apôtres, donne l’impression de pouvoir reconstituer les étapes d’une progression géographique dans le bassin de la Méditerranée orientale, de Jérusalem à Rome, au fil des voyages de Paul, il s’agit d’une visée hagiographique, destinée à montrer le passage du christianisme du judaïsme à l’hellénisme. Elle laisse dans l’ombre de nombreux aspects de la mission, tels que l’arrivée du christianisme à Rome ou à Alexandrie, et ne prend pas davantage en compte la totalité des missions de Paul, que l’on quitte dès qu’il atteint Rome. Les écrits du Nouveau Testament apportent davantage d’informations sur les milieux évangélisés que sur les itinéraires de la mission et permettent une analyse assez fine de la pénétration du christianisme dans certaines régions, parmi lesquelles il faut privilégier l’Asie Mineure, l’actuelle Turquie, où convergent des sources d’information variées et continues. L’activité missionnaire est en effet au centre des Épîtres apostoliques : celles de Paul, d’abord, qui représentent un témoignage autobiographique irremplaçable ; celles mises sous le nom de Jean pour les communautés destinataires de l’Apocalypse johannique ; celle mise sous le nom de Pierre, qui est adressée aux fondations de cet apôtre en Asie Mineure, et celles dites pastorales, qui émanent de communautés pauliniennes de cette même région à la troisième génération. L’histoire locale des communautés chrétiennes est beaucoup plus tardive et s’est surtout construite sur les récits de martyres à partir du milieu du IIe siècle.

Paul, le « dernier des apôtres »… qui est aussi le plus grand

Paul domine toute la génération apostolique, tant par sa théologie que par sa stratégie missionnaire… et par son écriture fulgurante, qui restitue encore une présence exceptionnelle. Paul n’était pas un disciple comme les autres, car il n’avait pas connu Jésus de son vivant. Sa foi et son adhésion au Christ résultent d’une série d’expériences mystiques, qui fondèrent sa conception anthropologique d’une re-création du croyant par union mystique au Christ. La première eut lieu sur le chemin de Damas : parti pourfendre, en pharisien militant, une secte qu’il considérait comme déviante et impie, il eut une vision et reçut un appel qui le convertirent immédiatement et l’engagèrent à prêcher l’Évangile avec la même ardeur qu’il avait mise à le combattre. Paul fut toujours indépendant du groupe des disciples, mais il reconnaissait l’autorité particulière de Jacques, Jean et Pierre, dont il reçut un enseignement. Il serait donc abusif d’en faire le fondateur d’une religion nouvelle, très éloignée de la prédication de Jésus parce que s’adressant aux Grecs. En réalité, toute la vie de Paul le prédestinait à devenir un passeur de culture : juif de la Diaspora en pays grec, polyglotte, il associait une éducation grecque, reçue à Tarse, sa cité de naissance, et une formation de pharisien reçue à Jérusalem. Appartenant certainement à une famille de stature internationale (sans doute dans le commerce du textile), il prit immédiatement la mesure des possibilités de mobilité et de rencontres qu’ouvrait l’Empire romain. Sa route croisa plusieurs fois celle de Pierre, à Antioche, Corinthe et Rome.

Les grands pôles de la mission

En effet, les missions apostoliques n’ont pas pour but de balayer le grand espace possible, mais d’implanter localement le christianisme. Les traditions de l’Église suggèrent l’existence de pôles, qui ont joué un rôle majeur comme points de départ de la mission. Le premier est évidemment Jérusalem. Au jour de la Pentecôte, l’horizon missionnaire du groupe des disciples de Jésus s’ouvre dans trois directions. En premier lieu, c’est la Diaspora orientale de Mésopotamie et des contreforts iraniens, au-delà de Damas – régions qui étaient effectivement en relation suivie avec Jérusalem, mais sur lesquelles nous n’avons plus par la suite aucun renseignement jusqu’à l’apparition de la chrétienté syriaque et des traditions relatives à l’apôtre Thomas, à partir du IIIe siècle. Le deuxième axe de la mission issue de Jérusalem se déploie en Asie Mineure d’est en ouest, en commençant pas les régions continentales du plateau anatolien et en terminant par les cités les plus hellénisées de la côte. D’après le témoignage des Épîtres, cela correspond aux missions de Paul et de Pierre, qui ont convergé avec le développement des communautés johanniques dans la province d’Asie, autour d’Éphèse : c’est donc le champ missionnaire le mieux documenté. La troisième aire missionnaire correspond à l’espace dominé par Alexandrie – Crète, Cyrénaïque, désert d’Arabie en Égypte –, où, après un siècle de silence, un christianisme intellectuellement brillant émerge au milieu du IIe siècle. Les déplacements et les échanges étaient constants entre Jérusalem et Alexandrie. En Orient, le premier horizon chrétien s’inscrit dans le cadre géographique assez conventionnel des juifs hellénisés du Ier siècle, celui de Philon par exemple. C’est dire que le support de la Diaspora a été déterminant dans l’élaboration des premiers projets missionnaires.

Rome, capitale de l’Empire, est déjà présente à l’horizon de la Pentecôte, par la mention de juifs de Rome venus à Jérusalem pour la fête. La religion du Christ a atteint la ville avant l’arrivée de Pierre et de Paul, sans doute dès le règne de Claude, en 49 et durant les années suivantes, au moment où les sources romaines et chrétiennes signalent des troubles au sein des synagogues de la capitale. Rome fut réellement le relais d’où partit le mouvement de christianisation des provinces occidentales – Gaule, Afrique et péninsule Ibérique. En Afrique, où le christianisme n’entre dans l’histoire qu’au moment des premiers martyres, en 180, il est vraisemblable qu’il a été apporté par des juifs venus d’Ostie, le port de Rome, puisqu’il s’agit d’une chrétienté de langue latine. En Gaule, où le christianisme émerge au même moment, en 177, lors de la persécution subie par les Églises de Lyon et de Vienne, les premières communautés chrétiennes sont localisées dans la vallée du Rhône et revendiquent une origine asiate, mais il apparaît que Rome a servi d’intermédiaire dans l’envoi de missionnaires. La chrétienté de Lyon est une communauté hellénophone comme les Églises et les synagogues de Rome ; elle est immergée dans un milieu de négociants et autres professionnels venus de l’Orient, tous de langue grecque. Les débuts du christianisme dans la péninsule Ibérique sont impossibles à dater. Paul s’était fixé cet objectif au terme de ses trois missions dans le monde grec, lorsqu’il a préparé son arrivée à Rome. À ce moment-là, dans les années 60, c’est un objectif tout à fait novateur, car les Orientaux hellénisés limitaient leurs perspectives de voyage à la Méditerranée orientale, dans ce qui reste le cadre limité des Actes des Apôtres. Paul avait donc été l’un des premiers à intégrer la totalité de l’espace contrôlé par Rome et l’universalisme de l’Empire, ce qui le conduisit à concevoir progressivement l’universalité de l’Église. Cet objectif extrême-occidental est réaffirmé par Clément de Rome dans les années 90.

Des missions pauliniennes dans le maillage de l’Empire romain

Une fois les grands pôles ainsi mis en évidence, il est possible d’analyser plus précisément le processus de l’expansion du christianisme, grâce aux Épîtres de Paul, qui couvrent ses missions à Antioche, à Chypre, en Anatolie, en Macédoine, en Grèce et, finalement, dans la région d’Éphèse. L’on possède heureusement un repère chronologique : Paul se trouvait en 52 à Corinthe, ce qui inscrit l’ensemble de sa mission dans les années 50-60, le rythme en demeurant très hypothétique. La conception qu’il a de ses voyages missionnaires est tout à fait traditionnelle, puisqu’il s’agit toujours de périples ou circuits à partir de Jérusalem, avec retour à son point de départ pour rendre compte à l’Église de Jérusalem ou, la troisième fois, pour un pèlerinage. Paul est souvent considéré comme un grand voyageur, mais il ne faudrait pas le prendre pour un aventurier ou un découvreur. Ces voyages n’ont rien d’extraordinaire à l’époque. Il n’a pas cherché à occuper le plus vaste espace possible, mais plutôt à créer des pôles chrétiens, en utilisant l’infrastructure de l’Empire pour relayer son Évangile.

En définitive, Paul a fait la tournée des capitales provinciales de l’Orient romain : Antioche, capitale de la Syrie ; Paphos, capitale de Chypre ; Thessalonique, capitale de la Macédoine ; Corinthe, capitale de la province d’Achaïe, qui correspond à l’ancienne Grèce ; Éphèse, capitale de la province d’Asie. À cela s’ajoute l’évangélisation de colonies de vétérans romains, qui contrôlaient des nœuds routiers, comme Antioche de Pisidie et comme Philippes de Macédoine, que Paul lui-même a toujours considéré comme le point de départ et le support de sa mission en Grèce. De même, a plus grande échelle, c’est toujours à partir des capitales provinciales, d’Alexandrie, de Carthage et de Lyon, que s’est diffusé le christianisme dans les provinces. Les capitales provinciales étaient des pôles de rassemblement pour les habitants de la région, qui y étaient régulièrement appelé par la présence de l’administration romaine et par la tenue des assises judiciaires ; cette fonction était décuplée quand ces villes étaient aussi le siège de pèlerinages ou de festivals, comme Corinthe où Éphèse. Dans ces hauts lieux de la romanité, Paul a peut-être visé l’élite romaine, l’entourage du gouverneur ; c’est ainsi que les Actes des Apôtres le mettent en scène à Chypre. Surtout, comme il l’explique dans sa Lettre aux Thessaloniciens, il utilise les réseaux de diffusion des nouvelles, si bien que son message précède toujours sa venue dans le pays. On peut apprécier à trois cents kilomètres environ, la circulation de l’information à partir d’une capitale. Quand il fait le bilan de sa mission en Grèce, dans la Lettre aux Romains, Paul dit avoir atteinte l’« Illyrie », ce qui ne peut désigner que la région de parler illyrien, là où s’arrête le grec et où commence le monde barbare septentrional, car le pays des Illyriens, en bordure d’Adriatique, a été évangélisé bien plus tardivement. Cette limite linguistique se situe dans le pays du lac d’Ochrid, au centre des Balkans, à trois cents kilomètres environ de Philippes. C’est également la distance entre Éphèse et les fondations pauliniennes de Hiérapolis, Colosses et Laodicée. On comprend pourquoi Paul a longuement séjourné dans ces capitales, nœuds de communication et relais d’informations : il est reste dix-huit mois à Corinthe et trois ans à Éphèse.

L’examen des itinéraires de Paul et ses passages d’une région à une autre révèlent en lui l’homme des réseaux. Comme envoyé de l’Église d’Antioche, il avait été adjoint de Barnabé, lui-même originaire de Chypre, pour une mission dans cette île : les deux apôtres étaient là dans un univers familier, puisque Chypre était une étape intermédiaire entre la Syrie et la Cilicie, patrie de Paul. Le premier choix étonnant et significatif fut le passage de Chypre en Pisidie, au centre de l’Anatolie. Antioche de Pisidie était le lieu d’origine de la famille du proconsul de Chypre rencontré par Paul et celle-ci y avait gardé des attaches. Paul, citoyen romain, a utilisé, comme le faisaient alors les voyageurs notables, le support des infrastructures officielles de l’époque : lettre de recommandation, escorte des convois officiels… Le second passage tout aussi déterminant est celui de l’Asie à l’Europe, de Troade en Macédoine : les Actes des Apôtres, qui solennisent cet événement à travers une vision, n’en explicitent pas les conditions concrètes, mais on peut déduire de la structure du récit que Paul répondit sans doute à une invitation des Macédoniens de Philippes qui jouèrent dès lors un rôle déterminant dans son entourage. La mission se développe donc de proche en proche, à la faveur des rencontres et des relations d’hospitalité. Même si le passage en Europe apparaît hautement symbolique, dans la réalité des faits les traversées et les échanges étaient incessants entre les deux rives de la mer de Thrace. La figure de Lydie, négociante en pourpre de Philippes, originaire de Thyatire en Asie, correspond parfaitement à ce que les inscriptions révèlent du commerce textile et des mouvements migratoires entre les cités de Macédoine et celles de Lydie. À Éphèse et ensuite à Rome, Paul fut précédé et appelé par un patron d’atelier itinérant, Aquilas, pour qui il avait travaillé à Corinthe. Depuis la Macédoine jusqu’à Corinthe, il s’était appuyé sur un certain nombre de ses parents, comme c’était fréquemment le cas dans les diasporas orientales, phéniciennes ou juive.

Les réseaux de la mission chrétienne

La mission paulinienne, la seule que nous pouvons réellement étudier, a été organisée comme une pénétration par capillarité, qui utilise tous les réseaux de la cité antique, celle-ci fonctionnant comme une imbrication de communautés, de la plus petite – qui est la famille – à la grande – qui est la cité. La cellule-souche de la mission, c’est la « maisonnée », l’oikos, tout à la fois communauté familiale et communauté d’activité, exploitation agricole, atelier ou magasin. Contrairement à la famille nucléaire moderne l’oikos antique rassemble des gens de statut différent, incluant femmes et enfants, esclaves et affranchis en assez grand nombre dans les familles de notables : sa composition transcende les clivages de la cité antique entre Grecs et Barbares, hommes et femmes, libres et non-libres. Les chrétiens d’une cité se réunissent soit par oikos, soit dans la demeure la plus spacieuse d’un notable qui rassemble ses voisins et ses amis. Cette pratique s’est poursuivie pendant deux siècles. À Rome comme à Doura Europos, en Syrie, premiers édifices chrétiens repérables dans le tissu urbain, au milieu du IIIe siècle, résultent du réaménagement de grandes demeures urbaines : ce sont des « maisons-églises ».

Les activités et les relations des membres de l’oikos insèrent celui-ci dans toutes sortes de réseaux de sociabilité, en fonction du développement familial ou par affinités, pour répondre à des intérêts professionnels ou a des services d’entraide, dans des amicales, des communautés d’immigrés comme les synagogues, des associations sportives ou culturelles. La vie associative est un trait des caractéristiques des cités de l’Orient romain à l’époque où s’y diffuse le christianisme. Paul a très clairement utilisé les solidarités professionnelles du milieu du textile, auquel il appartient et dans lequel il travaillait lors de ses escales : l’atelier d’Aquilas fournit l’exemple d’une Église itinérante qui s’est déplacée de Corinthe à Éphèse et à Rome. L’importance des relations associatives, fondées sur la convivialité, justifie l’importance prise à Corinthe par la mixité à table et de consommation des viandes sacrificielles. Enfin, la manière dont les chrétiens développèrent des structures d’aide impressionna leurs contemporains, de l’écrivain Lucien à l’empereur Julien, en donnant au christianisme sa première visibilité, à défaut d’images et de monuments. Les chrétiens s’organisaient donc en petites communautés très personnalisées de six, dix, douze individus, structure qui subsiste encore à l’époque des premiers récits de martyres au IIe et au IIIe siècle. Ils constituaient des groupes parmi d’autres dans la cité, avec le risque d’apparaître sectaires, ce dont Paul a eu parfaitement conscience à Corinthe.

Ce descriptif de la mission paulinienne doit pouvoir être généralisé. D’ailleurs, les missions de Paul, de Pierre et du mouvement johannique ont emprunté les mêmes itinéraires et ont eu les mêmes visées en Asie Mineure, avec des problèmes d’empiètement entre les pauliniens et les autres dans la région d’Éphèse, même si la prédication johannique et celle de Pierre ont privilégié les cités à forte population juive. À partir d’implantation en milieu urbain, autour de personnalités charismatiques, l’unité de l’Église s’est progressivement construite selon les mêmes dynamiques autour des évêques comme personnalités repère et grâce aux nouveaux réseaux que ceux-ci établirent par leurs voyages et, surtout par leurs échanges de correspondances.

L’universalisme chrétien

La pensée et la réflexion théologiques de l’apôtre Paul ont fait évoluer un messianisme juif vers une religion de salut pour tous les habitants de l’Empire. On peut estimer que l’acte de naissance du christianisme repose sur l’acte de foi d’un groupe de Galiléens devant un tombeau vide. La Résurrection est au cœur de la foi nouvelle : c’était une espérance déjà vivante dans certains courants juifs, pharisiens et esséniens, ainsi que l’an l’orphisme et dans les mystères dionysiaques et égyptiens du monde gréco-romain. Le christianisme conserve la conception biblique de la résurrection des corps, sans entrer dans les idées grecques de renaissance ou de transmigration des âmes, divergence qui explique sans doute l’échec de Paul à Athènes.

La confession de foi chrétienne reconnaît Jésus comme le Christ, le Messie annoncé par la révélation biblique, et considère qu’il est venu accomplir les oracles des prophètes. Les auteurs du Nouveau Testament se réfèrent sans cesse à l’Ancien Testament pour le mettre en évidence. L’identification du Messie crée la séparation entre juifs et chrétiens, en dépit de conceptions théologiques communes, et celle-ci s’accélère après l’insurrection messianique de Bar Kochba, en 135, qui oblige les chrétiens d’origine juive à un choix. Mais, même après cette date, et malgré la tentative de Marcion, le christianisme reste une religion biblique, qui s’approprie la Bible Hébraïque, en même temps qu’apparaît une littérature de propagande à l’intention des notables du monde gréco-romain.

Comme les autres religions de salut de l’Empire, le christianisme s’adresse à des individus, indépendamment de leur origine ethnique et de leur statut : dans le vécu des communautés pauliniennes, il n’y a plus de différence entre juifs et Grecs, hommes et femmes, libres et esclaves, habitants de l’Empire et Barbares. L’ecclésiologie paulinienne est ainsi fondée sur la parité et la réciprocité, ce qui exclut, par exemple, toute misogynie originelle : celle-ci n’apparaît que IIe siècle, conformément à une évolution générale de la société. L’éthique chrétienne repose entièrement sur l’imitation du Christ : en période de persécution, celle-ci s’achève dans le martyre. La religion nouvelle est la seule dont les Romains aient désigné les membres par référence à son fondateur, comme christinani, « ceux du Christ ».

Plus qu’aucune autre, la religion chrétienne repose sur l’adhésion personnelle, ce qui a pu la faire apparaître comme une secte, ambiguïté dont Paul a eu conscience en observant l’éclatement de la chrétienté de Corinthe autour de personnalités opposées et qu’il a dépassée en affirmant la vocation universelle de l’Église dans l’espace de l’Empire et en travaillant par sa correspondance à l’union des premières communautés qu’il avait fondées.

MARIE FRANÇOISE BASLEZ

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